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Violences sexistes et sexuelles dans le secteur médical : le ministre Frédéric Valletoux à la rencontre des professionnels de la santé ce vendredi

Le ministre visitera l’espace Delphine, installé dans le service des urgences, dédié à la prise en charge des femmes victimes de violence. [MATTHIEU RONDEL / AFP]

Ce vendredi 3 mai, le ministre délégué de la Santé et de la Prévention Frédéric Valletoux est attendu au centre hospitalier de Béziers (Hérault) dans le cadre du travail initié sur les violences sexistes et sexuelles dans le secteur de la santé.

Face au fléau des violences sexistes et sexuelles dans le secteur médical, Frédéric Valletoux enchaîne les déplacements. Ce vendredi, le ministre délégué de la Santé se rend ainsi au centre hospitalier de Béziers (Hérault), pour y découvrir le dispositif de signalement mis en place.

Dans le détail, le ministre visitera l’espace Delphine, installé dans le service des urgences, dédié à la prise en charge des femmes victimes de violence. Il y échangera avec le personnel et les soignants notamment sur les autres mesures à mettre en place.

Un témoignage qui a libéré la parole

Dans une récente enquête de Paris Match, Karine Lacombe, cheffe de service hospitalier des maladies infectieuses à l'hôpital Saint-Antoine, à Paris, a accusé le médiatique urgentiste Patrick Pelloux de «harcèlement sexuel et moral».

L'article a rapidement déclenché une vague de réactions et d'autres témoignages, sur les réseaux sociaux ou auprès de certains syndicats représentatifs des jeunes professionnels, internes ou étudiants en santé.

Outre les témoignages directs d'agressions, beaucoup de soignantes ont dénoncé une culture «patriarcale» installée à l'hôpital, favorable aux violences sexistes et sexuelles.

Face à ces paroles, Frédéric Valletoux a annoncé vouloir «mettre fin à la culture de l’impunité». «L'idée est que l'on veille à ce que dans les hôpitaux, tout le monde puisse mettre fin à cette ambiance, à cette culture, à ces comportements, à cette violence sexiste et sexuelle qui a sans doute trop caractérisé certains établissements», a-t-il détaillé le 24 avril dernier.

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