Lena Dunham affiche fièrement sa cellulite en une de Glamour

Féministe revendiquée, l'actrice Lena Dunham assume ses imperfections et incite toutes les femmes à en faire de même. Elle a ainsi exprimé sa fierté de s'afficher sans retouches en une du dernier numéro de l'édition américaine du magazine Glamour, laissant apparaître sa cellulite. 

En compagnie des trois autres actrices principales de la série «Girls», qu'elle a crée, la jeune femme n'a pas honte de montrer la légère cellulite qu'elle a sur la cuisse. Elle a ainsi posté sur son compte Twitter la couverture du magazine, assortie du commentaire suivant : «notre première couverture comme un quatuor sans peur. Je suis impatiente de la montrer à mes petits-enfants. Je vous aime Glamour Magazine !». 

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Our first cover as a fearsome foursome. Can't wait to show the grandkids Love you @glamourmag! https://t.co/MOVll3svXP pic.twitter.com/gFvD5QFPTN

— Lena Dunham (@lenadunham) 3 janvier 2017

Contre le «body shaming»

Lena Dunham est ensuite revenue sur sa démarche via un post Instagram, dénonçant le «body shaming», qui consiste à humilier quelqu'un, la plupart du temps une femme, pour son physique. «Quand j'étais ado on me disait que j'avais une drôle d'allure. Petit vendre, dents de lapin, genoux rentrés - impossible d'arranger ça et ça m'a hanté dans tout ce que j'ai fait. Je jouais la fille confiante et impertinente, mais j'étais secrètement horrifiée et blessée par ces commentaires et cette hostilité», écrit-elle. 

«Aujourd’­hui mon corps est en couver­ture d’un maga­zine lu par des millions de femmes, sans Photo­shop, ma cuisse impar­faite complè­te­ment révé­lée. Merci aux femmes d’Hol­ly­wood et d’Insta­gram qui ouvrent la voie, et merci à Glamour d’avoir laissé ma cellulite s’af­fi­cher en kiosques partout aujourd’­hui», ajoute Lena Dunham. 

 

Okay, here goes: throughout my teens I was told, in no uncertain terms, that I was fucking funny looking. Potbelly, rabbit teeth, knock knees- I could never seem to get it right and it haunted my every move. I posed as the sassy confident one, secretly horrified and hurt by careless comments and hostility. Let's get something straight: I didn't hate what I looked like- I hated the culture that was telling me to hate it. When my career started, some people celebrated my look but always through the lens of "isn't she brave? Isn't it such a bold move to show THAT body on TV?" Then there were the legions of trolls who made high school teasing look like a damned joke with the violent threats they heaped on, the sickening insults that made me ache for teen girls like me who might be reading my comments. Well, today this body is on the cover of a magazine that millions of women will read, without photoshop, my thigh on full imperfect display. Whether you agree with my politics, like my show or connect to what I do, it doesn't matter- my body isn't fair game. No one's is, no matter their size, color, gender identity, and there's a place for us all in popular culture to be recognized as beautiful. Haters are gonna have to get more intellectual and creative with their disses in 2017 because none of us are going to be scared into muumuus by faceless basement dwellers, or cruel blogs, or even our partners and friends. Thank you to the women in Hollywood (and on Instagram!) leading the way, inspiring and normalizing the female form in EVERY form, and thank you to @glamourmag for letting my cellulite do the damn thing on news stands everywhere today Love you all.

Une photo publiée par Lena Dunham (@lenadunham) le

3 Janv. 2017 à 9h00 PST

 

Désormais trentenaires, Lena Dunham rappelle qu'au moment où elle a commencé à être célèbre, «certains ont célébré (son) look, mais toujours à travers le prisme 'n'est-elle pas courageuse ? N'est-ce pas audacieux de montrer un tel corps à la télé ?». Elle espère désormais que d'autres femmes suivront son exemple, et qu'elle contribuera ainsi à mettre fin à la pression imposée notamment aux femmes par la mode et la publicité, et qui consiste à ne tolérer aucune imperfection, donnant ainsi des complexes à des millions de femmes et petites filles.