Son élection à suspense fut digne d’un scénario hollywoodien. En matière de cinéma, Joe Biden, qui va devenir le 46e président des Etats-Unis, avoue avoir quelques préférences. En 2008, il révélait même quel était son film coup de cœur.
Alors candidat à la vice-présidence, le démocrate qui a ensuite accompagné Barack Obama à la Maison Blanche, avait déclaré sur CBS News que «Les chariots de feu» de Hugh Hudson, sorti en 1981, était son long-métrage favori.
Celui-ci relate les aventures de Harold Abrahams, juif d’origine populaire, et le protestant Eric Liddell, alias «l’Ecossais volant», deux athlètes engagés aux Jeux Olympiques d’été de 1924 en France.
Ces britanniques doués pour la course à pied, espèrent remporter la compétition pour délivrer un message qui va bien au-delà de la simple performance sportive. Le premier veut lutter contre les attaques xénophobes, le second souhaite s’épanouir dans sa vie religieuse.
Rien d’étonnant que ce film humaniste ait obtenu les faveurs de Joe Biden, tant ces valeurs semblent proches du nouveau président américain. «(C’est l’histoire de) quelqu'un qui a mis sa renommée et sa gloire personnelles au service de grands principes. C'est pour moi la marque d'un véritable héroïsme, quand quelqu'un fait ça», a-t-il expliqué.
#StuckInHwood
Les news du dimanche 3/3
3 - Pas une news, mais le film préféré de Biden, c’est Les Chariots De Feu. C’est bien, Les Chariots de Feu, calme, tranquille, intelligent, empathique, tourné vers l’autre…
Exactement, ce que j’attends des 4 prochaines années.
— Didier Allouch (@CanalDidier) November 8, 2020
Dans un post publié sur Twitter dimanche, Didier Allouch, journaliste cinéma et correspondant pour Canal+ à Los Angeles, a commenté le choix du démocrate : «C’est bien, «Les Chariots de Feu», calme, tranquille, intelligent, empathique, tourné vers l’autre... Exactement, ce que j’attends des 4 prochaines années».
Et qu’en est-il des goûts du président sortant Donald Trump, bien déterminé à garder sa place dans le bureau ovale ? Parmi ses références, «Citizen Kane» d’Orson Welles, datant de 1941, arrive en tête. A travers une enquête passionnante, ce drame brosse le portrait du milliardaire Charles Foster Kane, un magnat de la presse... mégalomane et égoïste.