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Action française : l'interdiction d'un colloque à Paris suspendu par le tribunal administratif

Le tribunal administratif a suspendu, ce samedi 13, un arrêté du préfet de police Laurent Nuñez visant à interdire un colloque du groupe d'ultradroite Action française prévu dans la journée à Paris.

C'est une victoire pour le groupe Action française, un camouflet pour Laurent Nuñez et Gérald Darmanin. Le mouvement royaliste avait pour projet d'organiser un colloque, ce samedi, à l'Espace Charenton (12e arrondissement de Paris) sur le thème «La France en danger» ainsi qu'une manifestation. Hier, le préfet de police de Paris avait pris des arrêtés interdisant ce rassemblement ainsi que cinq autres prévus ce week-end dans la capitale, à l'occasion de la fête de Jeanne d'Arc. Mais le tribunal administratif a finalement suspendu l'arrêté concernant Action française, qui a bien pu organiser ces événements ce samedi. En début d'après-midi, une source policière a confirmé à CNEWS que deux personnes se trouvant à proximité de l'espace Charenton avaient été interpellées pour port de cagoule et de gants coqués.

Action française se félicite de cette «victoire»

Pour justifier cette décision, la préfecture de police avait pointé du doigt le «contexte particulièrement tendu» consécutif à une manifestation organisée le 6 mai à Paris par le collectif du 9-Mai, dont les militants avaient défilé souvent masqués et vêtus de noir pour commémorer le 29e anniversaire de la mort accidentelle d’un militant d’ultradroite, Sébastien Deyzieu. Une manifestation jugée «inacceptable» par le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, qui avait alors demandé aux préfets l'interdiction de toute manifestation d'ultradroite.

Mais le recours d'Action française auprès du tribunal administratif a finalement été validé par ce dernier. Une victoire pour le collectif qui s'en est félicité sur son compte Twitter : «Première victoire pour ce grand week-end, le tribunal administratif vient de casser l'interdiction de notre colloque prise par le préfet de police ! Nous vous attendons nombreux à l'Espace Charenton», pouvait-on lire ce samedi matin. 

Les autres rassemblements interdits par la préfecture, organisés par «Les Nationalistes» d’Yvan Benedetti, «Penser la France», «Place d’armes», ainsi qu'un collectif Gilets jaunes, n'ont en revanche pas reçu d'autorisation. 

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