Lors d’une conférence de presse, organisée ce mardi 26 septembre à l’Assemblée nationale, Mathilde Panot, cheffe de file des députés LFI, est revenue sur les manifestations «contre les violences policières» de samedi, défendant des mobilisations «républicaines».
«Il ne s’agissait pas de marches anti-police». Alors que des heurts à l’encontre des forces de l’ordre ont été relevés samedi dernier lors des manifestations «contre les violences policières», à l’initiative de La France insoumise, Mathilde Panot a tenu à justifier la teneur de ces rassemblements.
«Je réaffirme que ces marches étaient des marches républicaines», a déclaré la cheffe de file des députés LFI à l’Assemblée nationale, lors d’une conférence de presse ce mardi.
Lors de sa prise de parole, l’élue du Val-de-Marne a de nouveau soutenu la volonté de son camp politique, qui souhaite «une refonte de la police», et que celle-ci devienne, selon ses dires, «un véritable service public de la sûreté».
Des «violences inacceptables» pour Gérald Darmanin
Gérald Darmanin est en profond désaccord avec l’avis exprimé par Mathilde Panot. Lors de la visite d’un commissariat du Pas-de-Calais ce lundi, le ministre de l’Intérieur a dénoncé les violences en parlant «d'actes inacceptables».
Le locataire de Beauvau doit d'ailleurs recevoir à la préfecture de police de Paris ce mardi les fonctionnaires pris à partie dans leur véhicule par des manifestants munis de barres de fer samedi dernier dans la capitale.
Pour rappel, selon la CGT et La France insoumise, 80.000 personnes ont manifesté dans toute la France samedi dernier, dont 15.000 à Paris.
A contrario, les estimations policières sont, elles, de 9.000 dans la capitale et de 13.800 en région. Selon le ministère de l’Intérieur, six personnes ont été interpellées, dont trois à Paris.
Concernant l’attaque de la voiture de police à Paris, le parquet a, selon une source à CNEWS, décidé, que l'un des individus interpellés, majeur, passera ce mardi en comparution immédiate à 13h30.
L'autre personne arrêtée, a elle été convovoquée par un juge pour enfants, mais à une date ultérieure.