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Projet de loi immigration rejeté : «Dans une démocratie, lorsque vous êtes battus, un ministre s’en va», estime Mathilde Panot

Mathilde Panot s'est félicitée du rejet du projet de loi immigration. [LUDOVIC MARIN / AFP]

Lors d’une conférence de presse ce mardi, Mathilde Panot a remis en cause la légitimité de Gérald Darmanin au poste de ministre de l’Intérieur, à la suite du rejet du projet de loi immigration.

Un message à peine dissimulé en direction du ministre de l'Intérieur. Au lendemain de l’adoption de la motion de rejet préalable à l’Assemblée nationale, La France insoumise s’est félicitée du renvoi du projet de loi immigration. «Mon groupe est fier d’avoir rejeté un texte qui divise le pays», a déclaré la députée Mathilde Panot lors d’une conférence de presse.

Lors de sa prise de parole, la cheffe de file du groupe LFI a laissé penser que le ministre de l’Intérieur devait quitter ses fonctions à la suite de cette défaite politique. «Dans une démocratie, lorsque vous êtes battus, un ministre s’en va», a-t-elle ajouté.

Une «victoire» pour la gauche parlementaire

Ce lundi, la gauche s’est félicitée de l’adoption de la motion de rejet préalable, permettant d’éjecter le projet de loi immigration avant même son étude à l’Assemblée nationale. Un rejet qui a également pu être possible par la mobilisation des Républicains et du Rassemblement national.

A la suite de cette défaite, Gérald Darmanin a présenté sa démission à Emmanuel Macron, que ce dernier a refusée. Le chef de l’Etat a demandé à son ministre de l’Intérieur et à la Première ministre, Elisabeth Borne, de trouver une solution viable quant à ce projet de loi.

Lundi soir sur TF1, le locataire de Beauvau a ainsi assuré que son texte allait «continuer son chemin constitutionnel».

Plusieurs options s’offrent désormais au gouvernement pour son projet de loi. Celui-ci peut être renvoyé au Sénat pour une seconde lecture, dans une version durcie par la droite. L’exécutif peut également réunir une commission mixte paritaire (CMP), à laquelle sept députés et sept sénateurs devront trouver un compromis.

La gauche préfère cependant la troisième option, celle de l’abandon de ce projet de loi, une hypothèse fermement rejetée à l’heure actuelle par le gouvernement.

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