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«Je préfère travailler avec Rachida Dati et Catherine Vautrin plutôt qu’avec Jean-Luc Mélenchon comme vous» : Gabriel Attal répond fermement à Boris Vallaud

Gabriel Attal a participé à sa première séance de questions au gouvernement dans ses nouvelles fonctions. [THOMAS SAMSON / AFP]

Lors des questions au gouvernement ce mardi, Gabriel Attal a répondu fermement au député socialiste Boris Vallaud, qui lui avait reproché la droitisation du nouveau gouvernement.

Une première musclée pour Gabriel Attal. Ce mardi 16 janvier, le Premier ministre a été pris à partie par Boris Vallaud au sujet de la composition de son gouvernement. Le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale a pointé du doigt la nouvelle équipe gouvernementale, citant notamment Rachida Dati, nouvelle ministre de la Culture, et Catherine Vautrin, nommée à la Santé, au Travail et aux Solidarités. «Après la préférence nationale, voici la préférence Sarkozy», a lancé Boris Vallaud dans l’Hémicycle, demandant à Gabriel Attal s’il était «réellement le chef du gouvernement».

Face à ces piques, soutenues oralement par l’opposition de gauche, Gabriel Attal a décidé de renvoyer la balle à l’élu socialiste, lui reprochant son travail conjoint avec La France insoumise. «Je préfère travailler avec Rachida Dati et Catherine Vautrin plutôt qu’avec Jean-Luc Mélenchon comme vous», a-t-il déclaré. Des propos qui ont d’ailleurs été applaudis à la fois par la majorité, mais aussi par certains députés des Républicains.

De multiples passes d’armes

Lors de cette séance de questions au gouvernement, Gabriel Attal a eu l’occasion d’échanger avec plusieurs présidents de groupes d’opposition, recevant de nombreuses attaques. «Ceci n'est pas un remaniement, c'est un effondrement», a lancé Mathilde Panot, cheffe de file des députés LFI. L’élue du Val-de-Marne a par ailleurs reproché au Premier ministre son «arrogance de classe», en taxant ses ministres «d’invertébrés politiques».

Gabriel Attal a également fait savoir qu’il souhaitait tenir sa déclaration de politique générale le mardi 30 janvier prochain devant le Parlement. En amont, il entend recevoir les différents groupes parlementaires afin de «construire» cette dite déclaration.

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