En déplacement dans l’ancienne école de son fils, dans le 6e arrondissement de Paris, Amélie Oudéa-Castéra a été copieusement huée. Tambours, sifflets... Plusieurs manifestants étaient présents ce mardi pour exprimer leur colère après les propos polémiques de la nouvelle ministre de l'Education nationale et des Sports.
Il fallait s'y attendre. Des manifestants ont largement hué Amélie Oudéa-Castéra lors de son déplacement dans l'ancien établissement scolaire de son fils ce mardi matin. Ils reprochent à la nouvelle ministre de l'Education nationale et des Sports ses propos polémiques, quelques jours à peine après avoir été nommée à son nouveau poste.
«Du fric, du fric pour l'école publique» scandent les quelques manifestants présents à l'arrivée d'Amélie Oudéa-Castéra à l'école Littré dans le 6ème arrondissement de Paris. C'est avec ces chants, des casseroles et des sifflets que les contestataires tentent de perturber le déplacement de la ministre de l'Education nationale et des Sports.
Elle souhaite «clore» le chapitre des «attaques personnelles»
Alors qu'elle était en déplacement hier également au village olympique de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) avec le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, Amélie Oudéa-Castéra avait tenté tant bien que mal de limiter les dégâts. Devant la presse, elle avait assuré vouloir «clore» le chapitre des «attaques personnelles».
Avant d'ajouter : «Je crois en l'école de la République, je crois en l'école publique, je crois qu'il faut tous que nous ayons beaucoup d'ambition pour elle».
Pour rappel, la ministre de l'Education et des Sports est dans la tourmente après avoir affirmé qu'elle avait inscrit ses enfants dans l'établissement privé Stanislas car des «paquets d'heures» n'avaient «pas été sérieusements remplacées» au sein de l'école publique Littré, où ses enfants étaient inscrits. Problème : ces propos sont faux selon Libération, qui avance que ce changement d'école était une volonté d'Amélie Oudéa-Castéra et de son mari de faire sauter une classe à leur enfant, chose que l'institutrice avait refusé.
L'enfant de la ministre n'aurait donc fait que 6 mois dans l'enseignement publique et la maîtresse n'aurait en réalité «jamais été absente».
