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Jeux olympiques : les socialistes militent pour le gel des tarifs des transports publics franciliens

Les socialistes ont dénoncé une promesse non tenue par Valérie Pécresse et la région Ile-de-France. [GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP]

Dénonçant une hausse des prix, les députés socialistes défendent ce jeudi 29 février une proposition de loi visant à geler les tarifs des transports publics franciliens lors des Jeux olympiques et paralympiques.

Trop c'est trop pour le PS. Alors que les prix des titres de transports vont augmenter en raison de l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques, les députés du Parti socialiste ont déposé une proposition de loi visant à geler les tarifs des transports publics franciliens du 1er juillet au 30 septembre prochain.

Le texte sera d’ailleurs défendu à l’Assemblée nationale ce 29 février, à l’occasion de la niche parlementaire du groupe socialiste.

La proposition de loi, déposée par Olivier Faure, premier secrétaire du PS, dénonce une «décision politique, inique et brutale», accusant Valérie Pécresse de faire «reposer les besoins financiers supplémentaires» en «grande partie sur des travailleurs des métiers de la première ligne».

Une promesse qui n'a pas été tenue 

Fin novembre, Valérie Pécresse, en tant que présidente du syndicat des transports d'Ile-de-France (IDFM) et de la région Ile-de-France, avait annoncé que le prix du ticket à l'unité allait doubler et passer à 4 euros du 20 juillet au 8 septembre. Pour un pass toutes zones sur toute la semaine, il en coûtera 70 euros, presque autant qu'un pass Navigo mensuel.

Des mesures destinées à amortir en partie le surcoût avancé par IDFM de 200 millions d'euros pour l'offre JO qui doit être augmentée de 15% pour l'été 2024.

Une augmentation des tarifs qui va «à l’encontre des promesses d’un "accès gratuit" à l’ensemble du réseau» qui étaient «inscrites dans le dossier de candidature pour les Jeux olympiques», ont indiqué les députés dans leur proposition de loi.

Le texte défend lui l'augmentation de la taxe de séjour en Ile-de-France entre le 1er juillet et le 31 décembre 2024, afin de mettre «davantage à contribution les touristes qui ne financent qu’à hauteur de 30% le coût des transports».

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