Jordan Bardella, chef de file du Rassemblement national, a réagi ce jeudi 25 janvier à la très large censure du texte sur la loi immigration, qu’il est estime désormais «mort-née».
Un revers majeur. Décriée par une partie de la sphère politique, la loi immigration a été grandement censurée par les Sages du Conseil constitutionnel, ce jeudi 25 janvier. Au total, près de 32 articles sur les 86 inclus dans la loi immigration ont été rétorqués.
Une décision décriée et dénoncée par Jordan Bardella, président du Rassemblement national, sur X.
Par un coup de force des juges, avec le soutien du président de la République lui-même, le Conseil constitutionnel censure les mesures de fermeté les plus approuvées par les Français : la loi immigration est mort-né.
La seule solution, c’est le référendum sur l’immigration.— Jordan Bardella (@J_Bardella) January 25, 2024
«Par un coup de force des juges, avec le soutien du président de la République lui-même, le Conseil constitutionnel censure les mesures de fermeté les plus approuvées par les Français : la loi immigration est mort-née. La seule solution, c’est le référendum sur l’immigration», a-t-il publié sur le réseau social.
Le texte du gouvernement pleinement validé
Parmi les 32 articles censurés figurent ceux sur le durcissement de l'accès aux prestations sociales, la mise en place d'une «caution retour» pour les étudiants étrangers présents en France ou encore le regroupement familial.
En revanche, l'intégralité du texte du gouvernement a été validée. Un fait dont s'est félicité le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, indiquant sur X que «jamais un texte n'a prévu autant de moyens pour expulser les délinquants et autant d'exigence pour l'intégration des étrangers».