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Les occidentaux mobilisés contre l’escalade

Des insurgés pro-russes[ALEXANDER KHUDOTEPLY / AFP]

L’ombre de la guerre civile continuait de planer, hier, à l’est de l’Ukraine.

 

Dans le sillage des insurgés pro-russes qui contrôlent depuis dimanche la ville de Slaviansk, des centaines de manifestants ont pris d’assaut le siège de la police de Gorlovka, menaçant un peu plus le pays d’un éclatement entre l’Est russophone et le Centre et l’Ouest, pro-européens.

Malgré cette intrusion, les pays occidentaux veulent privilégier une solution pacifique face au risque que représente l’option militaire. A l’issue d’un entretien téléphonique, François Hollande et David Cameron ont ainsi "appelé l’ensemble des parties à la retenue et au dialogue, afin de permettre la désescalade".

Pour éviter de nouvelles violences, l’Europe s’est adressée directement à la Russie et a décidé d’allonger la liste des Russes et des Ukrainiens visés par des sanctions ciblées. Car si les hommes armés contrôlant l’est du pays ne portaient pas d’uniformes russes, les Occidentaux ne pouvaient s’empêcher d’y voir la main de Moscou.

"Un retrait des troupes déployées à la frontière ukrainienne, une diminution des prix du gaz et un langage retenu" sont ainsi des éléments indispensables "pour contribuer à une stabilisation de la situation en Ukraine", a indiqué la porte-parole du gouvernement allemand.

 

Un référendum à venir ?

Pour éviter une guerre civile, le président ukrainien par intérim, Olexandre Tourtchinov, a fait hier un pas vers les Ukrainiens pro-russes, qui réclament une "fédéralisation" du pays. Il a annoncé qu’un référendum pourrait être organisé en même temps que la présidentielle anticipée prévue le 25 mai, assurant que "la majorité des Ukrainiens se prononcerait pour une Ukraine indivisible, indépendante, démocratique et unie".

 

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