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Coup de filet mondial contre le dark web : arrestations et saisies d’armes, de drogue et de bitcoins

Des places de marché illégales du web ont été fermées. [Louisa GOULIAMAKI / AFP]

L’opération DarkHunTOR a été un succès. Les autorités de nombreux pays ont mené un coup de filet conjoint contre le dark web et le commerce illégal qui s’y trouve. Quelque 150 personnes ont été interpellées et de nombreuses saisies ont été réalisées.

Europol, l’agence européenne de police, a ainsi indiqué que plusieurs millions d'euros en numéraire et bitcoins, de même que de la drogue et des armes ont été récupérés.

L'opération DarkHunTOR «consistait en une série d'actions séparées mais complémentaires en Australie, Bulgarie, France, Allemagne, Italie, aux Pays-Bas, en Suisse, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis», a précisé l’agence à l’AFP. Le coup de filet minutieusement préparé faisait suite au démantèlement en janvier de «DarkMarket», l'une des principales places de marché clandestines d’internet.

Les forces de l’ordre des Etats-Unis ont arrêtés 65 personnes sur leur territoire et l’opération DarkHunTOR a également permis, entre autres, 47 interpellations en Allemagne, 24 au Royaume-Uni, quatre en Italie et quatre aux Pays-Bas. Plusieurs de ces personnes «constituaient des cibles d'importance» pour Europol.

Les autorités ont également saisi 26,7 millions d'euros en numéraire et monnaies électroniques ainsi que de la drogue, notamment 25.000 comprimés d'ecstasy, et 45 armes à feu.

«DeepSea», «Berlusconi»

En Italie, la police a fermé des places de marché illégales nommées «DeepSea» et «Berlusconi» qui présentaient à elles deux «plus de 100.000 annonces de produits illégaux», selon Europol, qui coordonnait l’action avec Eurojust, l'agence européenne pour la coopération judiciaire.

«L'objet d'opérations comme celle-ci est de signifier aux criminels opérant sur le dark web (que) la communauté chargée de faire respecter la loi dispose des moyens et des partenariats internationaux pour les démasquer et leur faire rendre compte de leurs activités illégales, même dans des zones du dark web», a affirmé le directeur adjoint des opérations à Europol, Jean-Philippe Lecouffe.

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