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États-Unis : Donald Trump compare l’administration Biden à la «Gestapo»

Ces déclarations de Donald Trump ont eu lieu devant des donateurs dans sa résidence de Floride Les déclarations de Donald Trump ont été faites devant des donateurs dans sa résidence de Floride. [Julia Nikhinson/Pool via REUTERS]

L’ancien président américain Donald Trump s’en est une nouvelle fois violemment pris à son adversaire Joe Biden, affirmant que ce dernier dirigeait une «administration de la Gestapo».

Les parallèles douteux de Donald Trump concernant ses affaires judiciaires se multiplient. Ce dernier, candidat à la prochaine élection présidentielle aux États-Unis, a affirmé samedi, devant plusieurs donateurs républicains dans sa résidence de Mar-a-Lago en Floride, que Joe Biden dirigeait «une administration de la Gestapo», selon la presse américaine. 

Le républicain a ainsi comparé le gouvernement démocrate à la police politique du Troisième Reich, qui réprimait violemment toute opposition politique et toute forme de résistance, à l'origine de l’extermination des Juifs en Europe. 

Selon les témoins présents lors de ces déclarations, Donald Trump faisait encore une fois référence aux divers procès dont il fait l’objet, estimant que toutes les poursuites pénales qui le visent ont été lancées, de manière indirecte, par le gouvernement démocrate, qui instrumentaliserait la justice à des fins électorales.

«Commentaires méprisables et insultants sur l'Holocauste»

Ses déclarations ont été enregistrées par l’une des personnes présentes sur place, et envoyées au New York Times, premier média américain à avoir révélé cette information. 

«M. Trump fait une fois de plus des commentaires méprisables et insultants sur l'Holocauste, tout en attaquant les forces de l'ordre, en célébrant la violence politique et en menaçant notre démocratie», a dénoncé James Singer, le porte-parole de la campagne de Joe Biden, dans un communiqué. 

Ce n’est pas la première fois que Donald Trump fait des parallèles douteux concernant ses ennuis politiques et judiciaires. Il y a quelques semaines, il s’était notamment comparé à Nelson Mandela et même à Jésus-Christ, affirmant être un martyr et être prêt à se sacrifier pour la liberté d’expression. En décembre dernier, le milliardaire avait aussi déclaré que les immigrés «[empoisonnaient] le sang des États-Unis», des mots proches de la rhétorique de l’Allemagne nazie. 

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